Tourisme de masse : définition 

Durant le XVIIe siècle, le tourisme ne concernait que les élites. Il se limitait aux côtes Européennes. À partir de la révolution industrielle, cette pratique devenait répandue et a conquis petit à petit de nombreuses sociétés. D’où la naissance du tourisme de masse. Ce dernier suppose des tarifs de vacances très bas, qui sont favorisés par des transports et des hôtels accessibles. Nous vous invitons à lire cet article pour découvrir la définition du tourisme de masse, son origine, ses impacts sur l’environnement et les mesures prises pour y remédier.  

L’origine du tourisme de masse 

Avant d’aborder la définition du tourisme de masse, parlons de son origine. Dans les années 1960, les congés payés permettent à la majeure partie de la population de partir en vacances. Les activités touristiques se sont développées en raison de l’augmentation du pouvoir d’achat et de la baisse des coûts (transport, hôtel, etc.). 

Le modèle low-cost fait son apparition dans les années 2000, durant cette période, la croissance est plus importante que les effets sur les territoires. Il s’agit du marketing de destination. Quelques endroits deviennent de plus en plus tendance alors qu’ils ne disposent pas les infrastructures adéquates pour accueillir les touristes. D’où l’accroissement du tourisme de masse, avec des excès et des dérives.  

La définition du tourisme de masse 

Aussi connu sous le nom de surtourisme, le tourisme de masse englobe tous les impacts négatifs de la surpopulation touristique. Cela influe sur la qualité de vie de la population, les richesses naturelles de la région, la faune locale et même la pratique des touristes.  

Quelle est la définition du tourisme de masse ? Cette pratique se réduit parfois aux côtes, aux villes ou aux sites célèbres d’une destination. Elle est souvent réputée pour être furtive. Cela signifie que le touriste visite à l’improviste et de façon brusque une destination renommée. 

La conséquence écologique du tourisme de masse 

Ce secteur entraîne la pollution, avec 8% d’émissions de gaz à effet de serre. Cela est causé par le transport, tel que l’avion ou les bateaux de croisière. Le tourisme occasionne une grande quantité de déchets. 52% des débris dans la Méditerranée sont associés au tourisme balnéaire. Dans les zones tropicales, un touriste consomme en moyenne 100 litres d’eau par jour. Par contre, un habitant ne dépense que 27 litres journalièrement. 

Le tourisme génère le trafic d’animaux sauvages, la maltraitance des faunes, et la destruction de leur habitation naturelle. En polluant la planète, il constitue un vrai danger pour les espèces animales. 

Quelles sont les mesures prises pour le tourisme de masse ? 

Les gouvernements ont adopté certaines mesures afin de réduire le nombre de touristes. Prenons l’exemple de Dubrovnik en Croatie. 8000 touristes uniquement peuvent visiter le monument historique par jour. En Islande, les touristes doivent faire un serment devant une charte pour la préservation des espaces naturels.  

L’interdiction de l’accès au public s’avère aussi une bonne solution. Tel est le cas de la France et la grotte de Lascaux. À partir de 1983, la visite se limite à une reproduction du site.  

En Indonésie, l’île de Komodo a été fermée afin de protéger le Dragon de Komodo. La vente de cette espèce en voie de disparition s’élève à 35 000 dollars sur le marché noir. Il y a aussi la fermeture de la plage de Maya Baya en Thaïlande dès 2018. Cette plage a été connue grâce au film « La Plage ». De ce fait, elle accueillait 5000 touristes chaque jour. Cela a engendré une érosion considérable et une destruction des coraux.  

Lire aussi : Quel roadtrip faire en Italie ?